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Ombre et Lumière

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Entre chiens et loups, Janvier 2005
Le vieux projectionniste s’étiole
Lueur
Rouge
Sang
Derrière ses lunettes noires
Monstre clair-obscur
La petite fille
En filaments
Au loin
S’évaporant.
Nuit, Janvier 2005
Parmi les éclats De verre éparpillés
Un homme Hésite
Dans l’ombre sourde Des ruelles désertes
Il glisse sur les lueurs Blafardes
Pâle silhouette Incrustée dans les murs
Soudain Un cri Soulève le plomb De la nuit
Crépuscule, Janvier 2005
Au crépuscule
Un promeneur tranquille
Oasis de fraîcheur
Rayons de lune
Comme un parasol accueillant
Méridienne, Janvier 2005
Lumière aveuglante au jardin, Parasol accueillant.
Soleil à son zénith Pesant.
La ruelle assoupie somnole. Le ciel Vibre.
Bruit, cri ! Éclats, rais de lumière... Éclats de vitre éparpillés.
Le gardien de but a le soleil dans l’oeil.
Jean
chut !, Janvier 2005
Dans le jardin
les étoiles
estomperont
les secrets qu’on chuchote.
Dominique
ombre et lumière, Janvier 2005
À la lueur de la lune noire
Les silhouettes élancées
Vrillent sans pitié et vacillent
Et la chaleur des rayons
Transpercent ces âmes qui divaguent
Fantômes dans la nuit
Parsemant le sol
D’éclats éparses d’ombre et de lumière
Spectre..., Janvier 2005
Un spectre parsème de son éclat blanc
Les vacillements de la lune noire
Grandes silhouettes, Janvier 2005
Les grandes silhouettes
D’un soleil ardent
Composent à contre-jour
Un air aveuglé
Les lanternes du Grand Siècle
Brûlent
Férocement
Nuit, Janvier 2005
Sous les rayons de lune
Deux hommes obscurs
manteaux noirs
partagent la lueur
inattendue
du maigre foyer.
Leurs silhouettes pâlies
projettent au loin
une lueur blafarde.
malice, Janvier 2005
Dans un halo rouge et sphérique
on entendait le doux crépitement
des filaments incandescents.
kochmar soleil, Janvier 2005
Petite fille aux yeux lumineux
regarde s’étioler les rayons
ténébreux de la lune
Electriques filaments
s’éclatant sur le paravent
étoilé de la nuit profonde
Monstres lunaires
chevauchant chiens et loups
surgissent du néant
rouge sanglant
puis
au loin
s’évaporent...
A choeur et à cris, Février 2005
Les flammes giclent une (autre) pénombre
cadavres
cadavres
des géants à éteindre
Trop vus
trop clairement vus
tous les lampadaires se taisent
Le silence (est une) enveloppe à hurler
Ombrageux souvenirs en souvenirs dispersés
Aucun futur n’est lumineux d’avance
Qui éclaire ?
parasols étoilés, Février 2005
Parasols étoilés
Ciel déployé
Vos silhouettes veillent
Sur Lulli musicien du soleil
Qui
Surgi
De sa nuit
Pétrit
La chair de la vallée
Endormie
Lucienne
ombre et lumière, Février 2005
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