La mer, l’été
comme un miroir indifférent
tenter une fois une apnée
se laisser tirer
vers l’étrangeté du fond
aller prendre la lune
jusqu’au ventre des rochers.
Un rayon de lumière nue
nourrit les poissons.
Nager, souffle dilué
dans l’eau froide,
frissons.
En haut, le jour.
Un cri, deux mots :
de l’air !
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Dernière mise à jour : mardi 16 octobre 2007