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À partir de mots d’un poème de Lorand Gaspard

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Friture, Janvier 2005
Il a su ces rochers sucrés
Il a frisson, poisson
Manger, bouffer, sans fond
cent fois
Cri du ventre à l’air, pas que beau
Tire l’eau de la mer par le haut
Dilue l’idée, rayon l’été
Le bas nage sans culotte.
La mer, l’été, Janvier 2005
La mer, l’été
comme un miroir indifférent
tenter une fois une apnée
se laisser tirer
vers l’étrangeté du fond
aller prendre la lune
jusqu’au ventre des rochers.
Un rayon de lumière nue
nourrit les poissons.
Nager, souffle dilué
dans l’eau froide,
frissons.
En haut, le jour.
Un cri, deux mots :
de l’air !
Ton silence, Janvier 2005
Le fond de ton silence sait diluer mon ventre
Il est vieille femme noire se cherchant un passage
Miroir muet d’un cri
Qui de mes pléonasmes fait une simple brume.
Chaque fois dans sa nage, me tire bas, amer
Le rayon d’un jour froid
Que l’eau l’air se partagent.
Je suis le poisson roi la langue ensanglantée
Qui flotte sans frisson et heurte le rocher.
Bordoued, Janvier 2005
Vers le haut !
Poisson d’écume
Vers le fond !
Frisson de colère
Truite libre soudain entravée
Sans un cri
Marin solitaire jeté à la mer
Tirée de l’eau
Jetée dans l’air
Dans le miroir de l’oeil
Rayon qui se dilue
Nage
Et sait qu’il se noie
Au rocher déjà le feu crépite
et, cette fois encore,
personne ne regrettera le citron...
l’anonimo, Janvier 2005
Essai 1 d’après un corpus de mots tirés de Lorand Gaspar
Ventre à l’air
là-haut un cri
frisson malgré le rayon
rocher sans poisson.
Au fond du miroir de l’été
se dilue la mer.
Une fois encore nage
une fois encore sache
que l’eau, là-bas, tout ce jour
tirera...
Essai 2 avec les noms, adjectifs, verbes tirés au hasard
Ventre à l’air mauvais
beauté du cri là-haut
frisson malgré le rayon de nuit
rocher sans poisson.
Au fond de l’étroit miroir de l’été
la mer se (...)
MER, Janvier 2005
Mer
Frisson
Sur le ventre de l’été
Miroir de l’air
Au cadre de rocher
L’eau sait tirer un cri
Subtil
De son vouloir
Et des rayons du jour
Nagent au fond
Des poissons dilués
Funeste jour, Janvier 2005
premier jet (construit à partir d’un répertoire de mots)
Le ventre à l’air,
C’est qu’y sait pu nager l’poisson !
C’est sur la mer,
Et pas au fond qu’y va s’diluer l’poisson.
Si y s’voyait dans un miroir,
Y s’tap’rait la têt’ contre un rocher l’poisson.
Tirant et vers le haut, et vers le bas,
Sans un cri, ni même un frisson,
y pointe hors de l’eau une énième fois.
Finira pas dans un rayon….
Il a été, (...)
Recette, Février 2005
Prenez un poisson mystère, Mettez-le à nu, Étirez-le vers le haut, vers le bas Jusqu’à ce qu’il ne puisse plus nager la piedra. Plongez-le dans de l’eau de mer Agrémentez de quelques rochers dilués dans le fond Ajoutez un frisson d’été et un miroir de jour calme Laissez mijoter une demie « air » Sachez saisir à feu vif, Ne mélangez qu’une fois à travers les rayons de terre Puis changez l’eau devenue obscure. Et lorsque que votre ventre crie Vous saurez que c’est cuit (...)
Savoir nager, Février 2005
Au fond ...
Le plaisir de mes étés, longtemps, s’est dilué dans l’eau.
« Comme un poisson ! »
Combien de fois l’ai-je entendu ...
« Soulève le ventre... ,
tire sur les bras...,
en haut, en bas,
en haut, en bas ... »
Cris pleins d’eau, cris pleins de mer ...
SAVOIR NAGER !
Un frisson.
Enfin sec, le jour se couchait sur un miroir.
 
Au fond ...
le clair plaisir de mes étés, longtemps,
s’est dilué dans l’eau.
« Comme un poisson ! »
Combien de fois l’ai-je entendu ...
« Soulève le (...)